Avec le syndicat des Services Publics, SSP-VPOD, Genève

Bulletin du SSP. Section Hôpital

Ci-dessous, l'ensemble des articles écrits dans le bulletin d'information du SSP, section hôpital.

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Non au vol de nos rentes !

La fusion de la CEH et de la CIA (caisse de l’administration centrale et des enseignants), décidée par le Conseil d’Etat dans le cadre de son plan d’économies, est l’occasion d’une grande attaque sur notre caisse de pension. Dans sa réponse à la pétition signée par 15.000 membres de la fonction publique, le Conseil d’Etat a annoncé qu’il voulait garantir le niveau des prestations actuelles.

Les travailleurs de la santé seront les premiers perdants de cette fusion. Le 75% des affilié-es à la CEH sont des femmes. Nombreuses sont celles qui travaillent à temps partiel choisi ou imposé et une bonne partie d’entre elles ont des carrières coupées, car elles ont suspendu leur activité professionnelle pendant quelques années pour élever leurs enfants. Par ailleurs, dans nos secteurs, il y a beaucoup de bas salaires et par conséquent il y a énormément de petites retraites.

De plus, nous avons des métiers durs, des horaires irréguliers et une activité physique qui a des conséquences sur la santé. Dans ces conditions, beaucoup de travailleurs-euses de la santé veulent conserver la possibilité de s’arrêter à 60 ans car ils-elles sont usé-es.

Or, une des attaques consiste à augmenter l’âge de la retraite à 63 ans, ce qui correspond à une perte de 6 % des prestations de retraite pour les membres de la CEH !

La deuxième mesure qui prétérite notre retraite est le passage à 39 ans de cotisation au lieu de 37 ans et demi. Cette mesure fait perdre encore 6% aux affiliés CEH.
Mais ce n’est pas tout ! Le Conseil d’Etat prévoit de couper d’autres prestations pour arriver à économiser entre 30 et 35% afin de nous faire financer la nouvelle caisse !

En plus, dans tous les cas de figure, les affiliés à la CEH perdront 7,2% de plus que les affiliés à la CIA.

Le Conseil d’Etat ayant annoncé son intention de déposer un projet de loi fin mars 2011, il est temps de lui faire tenir ses engagements, à savoir principalement le maintien du niveau global des prestations.
Notre syndicat est à la pointe de la lutte pour la défense de nos prestations. Ensemble, nous devons faire savoir aux autorités que nous ne nous laisserons pas faire !

Tout le personnel de l’Etat est attaqué mais le Conseil d’Etat s’acharne plus particulièrement contre le personnel hospitalier!

Notre caisse de pension (CEH) a un plan de prestations adapté au personnel hospitalier. Elle nous permet de partir à 60 ans (âge pivot) compte tenu de notre pénibilité professionnelle : des horaires irréguliers et une activité physique lourde qui a des conséquences sur notre santé. Ces conditions pénibles de travail font que de nombreux salariés veulent conserver la possibilité de s’arrêter à 60 ans car ils-elles sont usé-es.

L’augmentation de l’âge pivot passerait de 60 à 63 ans.
Ceci a un effet catastrophique pour le personnel hospitalier. En effet, si nous voulons partir à 60 ans, nous allons perdre 20% de notre retraite (5% par année) et 32% si nous voulons partir à 58 ans (6% supplémentaire par année entre 58 et 60 ans). Le PLEND devient un « LUXE » que seuls les hauts salaires pourront s’offrir ! le Conseil d’Etat fait de la provocation envers le personnel qui a les plus grand nombre de bas salaires et dont le 75% sont de femmes.
Ce plan de prestations est inacceptable !
Nous sommes en ligne de mire du Conseil d’Etat
Mobilisons nous pour défendre nos retraites !



Danger pour notre retraite !


Le Conseil Fédéral veut obliger les caisses publiques à une recapitalisation massive. Rien ne justifie un tel acte qui aura inéluctablement pour conséquence la diminution des prestations aux assuré-e-s et des ponctions salariales supplémentaires sur les actifs/ves. Une telle réforme s’accompagnera d’une réduction importante des droits démocratiques des assuré-e-s.
Appel aux jeunes collègues hospitaliers
Vous avez 20 ou 30 ans, quelque soit votre poste, vous ne pensez pas à l’importance de votre caisse de retraite. C’est loin de vos préoccupations actuelles et l’on vous comprend. Mais une menace grave pèse sur « vos » retraites ! Prenez quelques instants de votre temps pour venir discuter, comprendre et calculer avec nous ce qui vous attend. N’oubliez pas que la retraite est un salaire différé et sa diminution implique une perte salariale.

Attaque massive du Conseil d’Etat contre nos prestations de retraite
Le Conseil d’Etat a décidé de s’approprier les avoirs de la CEH oubliant au passage qu’ils nous appartiennent ! En effet, les prestations de retraite sont l’équivalent d’un salaire différé et nul ne peut disposer de nos salaires ! Nous devons l’empêcher de voler nos rentes !

Succès de la pétition « non au vol de rentes »
Nous avons récolté 3500 signatures demandant au Conseil d’Etat le maintien de nos prestations de retraite, notamment le maintien de l’âge pivot à 60 ans, les 37 ans et demi de cotisations et l’indexation des rentes.
Vendredi 8 octobre une délégation de notre syndicat a donnée une conférence de presse et les pétitions ont été déposées auprès du Conseiller d’Etat David Hiler au cours d’un entretien.

Réponse du Conseil d’Etat
Le Conseil d’Etat a tardé 3 mois en répondre à notre pétition, preuve que son souci principal n’est pas le personnel de la santé.
Pire, dans sa réponse il lance une menace très claire. Si la fusion n’est se fait, le Conseil d’Etat fera tout pour diminuer nos prestations avant de mettre la moindre cotisation supplémentaire pour notre caisse.
Le Conseil d’Etat ment au personnel…
En réponse à une pétition massivement signé par le personnel de l’Etat en 2007, demandant le maintien des prestations de retraite dans le cadre de la fusion de caisses de pension, Le Conseil d’Etat a écrit au Cartel intersyndical le 30 janvier 2008 :

« Le Conseil d’Etat mettra tout en œuvre pour garantir le maintien du niveau de prestations actuellement offert par les caisses de pensions cantonales et c’est d’ailleurs bien dans ce but que le Conseil d’Etat a pris la décision d’enclencher le processus de fusion des principales caisses de pensions. ».

Or, il faut le contraire de ce qu’il a dit. On déduit que cette manière de faire est une stratégie pour amadouer les délégués syndicaux et obtenir leur participation au groupe « fusion de caisses de pensions ». En effet, si nous avions connu des 2007 le but avéré de Conseil d’Etat, nous n’aurions jamais participé à ce groupe de travail. Voila une forme majeure de mépris que le Conseil d’Etat manifeste envers le personnel !
Consultation du personnel
L’article 11 de la loi sur la prévoyance professionnelle prévoit qu’en cas de changement de caisse de pension décidé par l’employeur, le personnel doit être consulté. Nous vous invitons à participer très nombreux à l’assemblée que la CEH organisera pour dire très fort que nous ne sommes pas d’accord avec l’arnaque du Conseil d’Etat.
Le conseil d’Etat se donne à lui-même des retraites dorées et non financées !

Il est important de savoir que les conseillers d’Etat peuvent prendre une retraite complète quelque soit leur âge après trois mandats de 4 années, c'est-à-dire, en travaillant 12 ans. Donc, ils ne financent pas totalement leur retraite mais bénéficient de retraites dorées.

Seule la CEH et la CIA sont concernées par la fusion de caisses de pension publiques. La police est restée en dehors…
La caisse de pension de la police a refusé la fusion avec la CIA et la CEH. Elle l’a fait savoir au Conseil d’Etat et s’est appuyée sur leur capitalisation à plus de 100% pour exiger de sortir du processus de fusion. La caisse de pension des magistrats n’a pas été sollicitée par le projet, même chose avec la caisse de pension des conseillers d’Etat…
Seule la CEH est appelé à donner son soutien à la CIA. Or, nous se sommes pas contre cette fusion si le Conseil d’Etat respecte son engagement de ne pas baisser les prestations… par contre nous refusons d’être la vache à lait … car la baisse de prestations est beaucoup plus importante pour le personnel de la CEH que pour celui de la CIA.
En effet, l’âge pivot de la CIA passerait de 62 à 63 ans et les années de cotisations de 38 à 39 ans et l’âge pivot de la CEH passerait de 60 à 63 ans et les années de cotisations de 37 ans et demi à 39 ans.
Paradoxalement c’est à la CEH qu’il y a une majorité de bas salaires, 70% des femmes pour la plupart travaillant à temps partiel ou ayant interrompu leur carrière pour élever leurs enfants… d’où des petites retraites.
Pénibilité et âge pivot à 60 ans
Notre syndicat a mené seul la lutte pour que le personnel hospitalier puisse garder l’âge pivot à 60 ans. Il a été le seul à maintenir cette revendication demandée dans la pétition signée par 3.500 collègues. A force d’insistance, le Conseil d’Etat est entré en matière pour garder un âge pivot à 60 ans pour les métiers pénibles. Cette mesure concernerait un tiers des actifs affiliés à la CEH (5.000 collègues, selon le calcul du Conseil d’ Etat. C’est une avancée pour une partie du personnel (infirmiers, aides soignants, propreté-hygiène, etc.) mais elle est source de division car elle laisse une autre partie du personnel (secrétaires et administration, physiothérapeutes, ergothérapeute, pharmacie, service technique, etc.) en dehors des critères définis pour la pénibilité à savoir : les horaires irréguliers, la pénibilité physique et le contact avec des substances toxiques.
Ces autres collègues passeraient donc à l’âge pivot de 63 ans. Nous continuons donc de nous battre afin que tout le personnel de terrain puisse garder l’âge pivot à 60 ans.
« Les experts » dramatisent …
En 2009 il y 15.063 actifs à la CEH et 5.675 pensionnés. Pour les experts, « pensionnés » se comprend avec les conjoints survivants (veuf, veuve) et les pensions d’enfants. Or, les enfants et les conjoints survivants ne sont pas des pensionnés. En les ajoutant au nombre des retraités et invalides, les chiffres sont ainsi gonflés, le rapport entre actifs et retraités se dégrade plus fortement. Si on enlève de 5.675 les conjoints et les enfants, nous obtenons 4.700 retraités et invalides. Dans le premier cas le rapport actifs / pensionnés est de 2.65 actif pour un pensionné et dans le second cas il de 3.2 actif pour un pensionné.
Cette manière de faire à pour but de dramatiser la situation pour nous faire accepter des baisses de prestations.
Santé financière de la CEH
Actuellement la CEH se porte bien. C’est la raison principale de « l’appétit » du Conseil d’Etat.
Notre taux de couverture est correct. Même si la loi devait imposer un taux de couverture à 80% dans 40 ans, notre caisse pourrait, avec quelques corrections, passer le cap.
Un exemple. Actuellement, avec nos cotisations nous payons toutes les pensions de nos retraités, les frais de fonctionnement et il reste encore de l’argent ! Cela montre bien que la CEH peut très bien s’en sortir sans devoir fusionner avec la CIA.

L’attaque massive du Conseil d’Etat contre nos prestations de retraite se précise!
Le Conseil d’Etat a décidé de s’approprier les avoirs de la CEH oubliant au passage qu’ils nous appartiennent ! En effet, les prestations de retraite sont l’équivalent d’un salaire différé et nul ne peut disposer de nos salaires ! Nous devons l’empêcher de voler nos futures rentes ! Voici un comparatif effrayant !

Comparatif entre notre plan de retraite CEH
et le projet du Conseil d’Etat




Classe 5
classe 10
Classe 15
Classe 20
Classe 25
Retraite à 58 ans plan CEH
1'901.90
2'561.20
3'518.90
4'711.95
6'198.70
Retraite à 58 ans plan Conseil d'Etat
1'480.05
1'899.45
2'457.90
3'204.50
4'152.00
Diminution prestations en Fr.
-421.85
-661.75
-1'061.00
-1'507.45
-2'046.70
Diminution prestations %
22.18%
25.84%
30.15%
31.99%
33.02%







Retraite à 60 ans plan CEH
 2'122.65
2'858.60
3'927.35
5'258.90
6'918.20
Retraite à 60 ans plan Conseil d'Etat
1'839.15
 2'360.35
 3'054.30
 3'982.10
5'159.50
Diminution prestations en Fr.
 -283.50
-498.25
 -873.05
 -1'276.80
-1'758.70
Diminution prestations %
13.36%
17.43%
22.23%
24.28%
25.42%







Retraite à 64 ans plan CEH
 2'653.35
 3'573.15
 4'909.20
 6'573.60
8'647.80
Retraite à 64 ans plan Conseil d'Etat
 2'468.10
3'167.55
 4'098.80
 5'343.80
6'923.85
Diminution prestations en Fr.
-185.25
-405.60
-810.40
-1'229.80
-1'723.95
Diminution prestations %
6.98%
11.35%
16.51%
18.71%
19.94%







Cotisation mensuelle CEH
339.65
457.35
628.40
841.40
1'106.90
Cotisation mensuelle Conseil d'Etat
495.03
634.92
821.58
1'071.12
1'387.85
Augmentation cotisations en Fr.
155.38
177.57
193.18
229.72
280.95
Augmentation cotisations en %
31.39%
27.97%
23.51%
21.45%
20.24%










Quelques explications sur le comparatif
Ce comparatif a été fait avec un assuré qui commence à travailler à 30 ans et a un taux d’activité de 100%. Il a été fait avec une cotisation pour le plan CEH à 24% et pour le plan Conseil d’Etat à 26%. Nous avons corrigé ce dernier, car le Conseil d’Etat prévoit d’augmenter les cotisations à 27%.

Un facteur va encore diminuer fortement les rentes : le calcul actuel se fait sur le dernier salaire. Or, le projet du conseil d’Etat prévoit de faire une moyenne des trois dernières années de travail. Si l’inflation reprend l’ascenseur, nous allons perdre plusieurs % supplémentaires !

Si vous avez des enfants quand vous prenez votre retraite, vous allez encore perdre entre 20 et 30% par enfant. Plus votre classe de fonction est basse, plus vous perdez !

Vu l’étendue des dégâts avec des baisses de prestations énormes et des augmentations de cotisations massives, le Conseil d’Etat a prévu que le personnel en activité conservera ses acquis actuels proportionnellement aux années de cotisations. Cette mesure est sensée diviser le personnel, car ceux qui sont près de la retraite perdront moins que les jeunes.

Bref, le plan du Conseil d’Etat va laminer notre retraite et faire disparaitre la CEH. Il faut rappeler que cette fusion entre la CIA et la CEH a été imposée par le Conseil d’Etat dans son plan d’économies et que celui-ci avait promis de ne pas diminuer les prestations !

Refuser la fusion des caisses de pension CIA et CEH

Le Conseil d’Etat compte remplir les caisses de la CIA avec les avoirs de la CEH, car il ne veut pas lui-même apporter les millions nécessaires au redressement de la CIA.
C’est l’arnaque du siècle ! On peut aussi le qualifier de « vol de col blanc ! »
Dans ces conditions, nous devons nous opposer à la fusion de la CIA et de la CEH. Nous n’avons rien à gagner et tout à perdre !

Si le Conseil d’Etat fait voter une loi dans ce sens, nous devons préparer le référendum. Nous pensons que la population genevoise sera sensible à notre position, car rien ne justifie cette attaque. Les genevois ont une image très positive du personnel de la santé et sauront mettre en échec l’attaque du Conseil d’Etat contre ses soignants.

Santé financière de la CEH
La CEH se porte très bien. C’est la raison principale de « l’appétit » du Conseil d’Etat.
Notre taux de couverture est très correct. Même si la loi imposant un taux de couverture à 80% dans 40 ans est votée à Berne, notre caisse pourrait, avec quelques correctifs, passer le cap.
Un exemple. Actuellement, avec nos cotisations nous payons toutes les pensions de nos retraités, les frais de fonctionnement et il reste encore de l’argent ! Cela montre bien que la CEH peut très bien s’en sortir sans devoir fusionner avec la CIA.

Pétition du personnel hospitalier
au Conseil d’Etat

« Non au vol de nos rentes»
Nous refusons les propositions inacceptables formulées par le Conseil d’Etat le 26 avril 2010, dans son projet de fusion des caisses de pensions CEH et CIA :

  • Augmenter l'âge pivot à 64 ans (actuellement 60 ans à la CEH)
  • Augmenter le nombre d'années de cotisations à 40 ans (actuellement 37,5 ans à la CEH)
  • Augmenter les cotisations pour toutes les classes salariales et baisser les retraites dès la classe salariale 10 ;
  • Augmenter le taux de déduction à 5% (entre 60 et 64 ans) et à 6% (entre 58 et 60 ans) pour les retraites anticipées.

L’augmentation de l’âge pivot qui passe de 60 à 64 ans est particulièrement pénalisante pour le personnel hospitalier. Si nous voulons partir à 60 ans, nous allons perdre 20% de notre retraite et 32% si nous voulons partir à 58 ans.

Le PLEND devient un « LUXE » que seuls les très hauts salaires pourront s’offrir !

L’augmentation des années de cotisations passe de 37 ans et demi à 40 ans ! Cela signifie une baisse supplémentaire de 6% de notre retraite !

Notre caisse de pension (CEH) a un plan de prestations adapté au personnel hospitalier.Il nous permet de partir à 60 ans (âge pivot) compte tenu de notre pénibilité professionnelle : des horaires irréguliers et une activité physique lourde qui a des conséquences sur notre santé. Ces conditions pénibles de travail font que de nombreux salariés veulent conserver la possibilité de s’arrêter à 60 ans car ils-elles sont usé-es.

Nous demandons le maintien du plan de prestations de retraite CEH, notamment :
  • Le maintien de l’âge pivot à 60 ans
  • Le maintien de 37 ans et demi de cotisations
  • Le maintien de l’indexation de rentes
Nous refusons le principe de « payer plus pour toucher moins ! »

Nous demandons aux représentants des salariés, au Comité de la CEH, et aux représentants du Cartel intersyndical de la fonction publique, de défendre fermement le maintien de nos prestations de retraite.

Allongement de la vie des pensionnés…
Partout en Europe, on nous sert cet argument pour justifier une péjoration de nos retraites. On devrait travailler plus longtemps et partir plus tard à la retraite…
C’est aussi un des arguments préférés du Conseil d’Etat pour justifier l’attaque massive sur nos prestations. Pour justifier cet argument, celui-ci a sorti de sa poche une « étude » de ses experts préférés qui, étonnamment, ont déterminé que les pensionnés de la CEH vivent plus longtemps que les pensionnés de la fonction publique de toute la Suisse !

Cela tombe bien pour faire plier le personnel… ainsi le Conseil d’Etat peut avancer qu’il faut prévoir plusieurs millions de plus pour nos retraités.

Cette étude est d’autant plus suspecte qu’elle est réalisée par des personnes payées par le Conseil d’ Etat. En outre, d’autres études indépendantes de celle-ci, montrent qu’avec la « malbouffe » et la pénibilité du travail, la durée de vie va plutôt se raccourcir à l’avenir.

La légendaire « prudence » des « experts » dramatisent la situation financière de la CEH, prévoyant toujours une situation catastrophique pour l’avenir de la caisse.

Dans l’expertise actuarielle au 31.12.1991, les experts montraient leur préférence pour des modèles « prudents » qui leur font dire ceci :

« Si l’on considère le modèle 6.1 et le taux de cotisation actuel, les renseignements précédents nous permettent de constater que :

  • Le degré de couverture de la CEH passe de 79.7% à fin 1992 à 63.2% dans 20 ans, ce qui représente une décapitalisation absolue de 16.5%
  • Le coefficient de pilotage diminue durant la même période de 69.7% à 30.6%, soit de 39.1% en valeur absolue et de 56.1% en valeur relative. Le résultat obtenu à la fin de l’année 2011 est proche de la limite inférieur fixée dans les statuts (30%).
  • Durant les 20 prochaines années, le rapport entre la fortune sociale et le fonds de réserve minimum (degré d’équilibre) passe de 150% à 100%.